couche ozone

Mais encore faut-il que les nouveaux produits utilisés et les changements climatiques ne viennent pas tout gâcher. C'est le bilan que dressent 250 scientifiques dans un rapport publié par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), le 16 septembre, à l'occasion de la Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone.
Selon le rapport, la concentration des produits chlorés décroît dans la troposphère (portion d'atmosphère qui va du sol à 15 kilomètres d'altitude), depuis le maximum atteint en 1992-1994. Elle atteint actuellement son maximum dans la stratosphère (partie de l'atmosphère allant de 15 à 45 kilomètres d'altitude). Passé ce cap, elle ira en décroissant.
Ratifié par 183 pays, le Protocole de Montréal interdit la production des composés chlorés, tels les CFC (chlorofluorocarbones), utilisés dans les aérosols et la réfrigération et qui dégradent l'ozone. Les CFC ne sont plus fabriqués dans les pays industrialisés. Le PNUE estime que pour que les progrès réalisés ne soient pas vains, il faut que les pays en voie de développement agissent de concert.

Toujours une belle superficie!


Toutefois, les substituts des CFC, comme les HCFC (hydrochlorofluorocarbures), contribuent également à l'effet de serre qui nuit à la couche d'ozone. En effet, si les gaz à effet de serre réchauffent la température en surface, ils refroidissent les hautes couches de l'atmosphère. Or, le froid favorise la destruction de l'ozone stratosphérique. Les variations du climat pourraient donc retarder la régénération de la couche d'ozone, qui nous protège des rayons ultraviolets du Soleil.
La taille du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique dépasse aujourd'hui la superficie des États-Unis, du Canada et du Mexique) et la quantité d'ozone a diminué de 60% par rapport à ce qu'elle était auparavant.