La compagnie Le Jet commercialise
des vols haut de gamme à partir de 132 euros. La start-up qui propose 15
à 20 vols par semaine en Europe ne cesse de croître et envisage des
liaisons transatlantiques d'ici peu.
A l'approche de l'été, et de possibles grèves aériennes, les vols en jet privé à des prix défiant toute concurrence fleurissent sur la toile. Ainsi, la compagnie Le Jet vient de proposer des vols avec tout le faste des jets privés à des prix «abordables».
«Vous pouvez faire un vol Paris-Londres en jet privé pour 297 euros par passager», indique Christophe Ducluzeau, l'un des fondateurs de la start-up. «Nos prix sont fixés en fonction du temps de vol, pour 45 minutes de vols, le passager paiera 132 euros puis 297 euros pour 90 minutes, 385 euros pour 180 minutes et au-delà jusqu'à 360 minutes à partir de 1700 euros», ajoute le fondateur qui compare son service à celui de Uber: «Avant, une voiture avec chauffeur coutait très cher, maintenant avec Uber le service est devenu accessible. Nous avons étendu ce principe à l'aviation haut de gamme», souligne celui qui est déjà à la tête d'une entreprise de ressources humaines.
En revanche, Le Jet ne propose pas de vols réguliers, autrement dit les passagers ne peuvent pas prévoir leur voyage à l'avance. «Nous proposons des vols de 2 à 15 jours avant le décollage, ce ne sont que des vols d'opportunité», souligne Christophe Ducluzeau. En effet, ces vols sont proposés à des prix attractifs car ils évitent que les avions ne repartent à vide. De fait, en Europe, il y a entre 300.000 à 400.000 vols par an en jets privés or 30% à 40% de ces vols repartent à vide car l'immobilisation d'un avion coûte plus cher que de le faire repartir vers son point de base. L'idée de départ de Christophe Ducluzeau est donc d'éviter que ces Jets ne repartent à vide en proposant des places dans ces appareils de luxe à des prix compétitifs. Avec 15 compagnies de jet privé, le Jet vend aujourd'hui de 15 à 20 vols par semaine à destination de plusieurs pays européens.
L'homme d'affaires a eu l'idée de lancer ce service après avoir connu les déboires d'une grève aérienne. Après l'annulation d'un vol Paris-Nice au dernier moment, ce dernier avait dû louer un jet privé pour faire le voyage. Il a alors imaginé un service de coavionage en jet privé puis l'idée a évolué. «Nous voulons démocratiser les vols en jet privé en commercialisant des places environ 10 fois moins cher que les prix proposés par les compagnies classiques». Le modèle économique de la jeune application est simple: 55% du prix du passager est reversé à la compagnie de jet et 45% conservé par la start-up. Cette dernière n'est pas encore rentable car elle ne cesse d'investir dans de nouveaux services.
Le Jet compte notamment étendre ses partenariats avec de nouvelles compagnies pour proposer davantage de vols. Parallèlement la communauté des utilisateurs ne cesse de s'étendre. Au départ conçu comme un service de coavionnage pour entrepreneurs, le service est désormais ouvert «à tous ceux qui souhaitent voyager autrement», indique Christophe Ducluzeau. L'homme d'affaires fourmille de projets et envisage notamment de lancer des vols transatlantiques d'ici quelques mois.
«Vous pouvez faire un vol Paris-Londres en jet privé pour 297 euros par passager», indique Christophe Ducluzeau, l'un des fondateurs de la start-up. «Nos prix sont fixés en fonction du temps de vol, pour 45 minutes de vols, le passager paiera 132 euros puis 297 euros pour 90 minutes, 385 euros pour 180 minutes et au-delà jusqu'à 360 minutes à partir de 1700 euros», ajoute le fondateur qui compare son service à celui de Uber: «Avant, une voiture avec chauffeur coutait très cher, maintenant avec Uber le service est devenu accessible. Nous avons étendu ce principe à l'aviation haut de gamme», souligne celui qui est déjà à la tête d'une entreprise de ressources humaines.
En revanche, Le Jet ne propose pas de vols réguliers, autrement dit les passagers ne peuvent pas prévoir leur voyage à l'avance. «Nous proposons des vols de 2 à 15 jours avant le décollage, ce ne sont que des vols d'opportunité», souligne Christophe Ducluzeau. En effet, ces vols sont proposés à des prix attractifs car ils évitent que les avions ne repartent à vide. De fait, en Europe, il y a entre 300.000 à 400.000 vols par an en jets privés or 30% à 40% de ces vols repartent à vide car l'immobilisation d'un avion coûte plus cher que de le faire repartir vers son point de base. L'idée de départ de Christophe Ducluzeau est donc d'éviter que ces Jets ne repartent à vide en proposant des places dans ces appareils de luxe à des prix compétitifs. Avec 15 compagnies de jet privé, le Jet vend aujourd'hui de 15 à 20 vols par semaine à destination de plusieurs pays européens.
L'homme d'affaires a eu l'idée de lancer ce service après avoir connu les déboires d'une grève aérienne. Après l'annulation d'un vol Paris-Nice au dernier moment, ce dernier avait dû louer un jet privé pour faire le voyage. Il a alors imaginé un service de coavionage en jet privé puis l'idée a évolué. «Nous voulons démocratiser les vols en jet privé en commercialisant des places environ 10 fois moins cher que les prix proposés par les compagnies classiques». Le modèle économique de la jeune application est simple: 55% du prix du passager est reversé à la compagnie de jet et 45% conservé par la start-up. Cette dernière n'est pas encore rentable car elle ne cesse d'investir dans de nouveaux services.
Le Jet compte notamment étendre ses partenariats avec de nouvelles compagnies pour proposer davantage de vols. Parallèlement la communauté des utilisateurs ne cesse de s'étendre. Au départ conçu comme un service de coavionnage pour entrepreneurs, le service est désormais ouvert «à tous ceux qui souhaitent voyager autrement», indique Christophe Ducluzeau. L'homme d'affaires fourmille de projets et envisage notamment de lancer des vols transatlantiques d'ici quelques mois.